Libye
Les bassins libyens sont vides et les gradins déserts. Impossible pour les nageurs de Benghazi de profiter du complexe de Sports City.
La piscine olympique, pourrait pourtant, après de grands travaux, répondre aux normes internationales.
Pour Khaled al-Maqsabi, Responsable de la Fédération de Natation à Benghazi, "Un athlète a besoin d'au moins deux mois pour retrouver sa forme physique, et deux mois après le début de l'été, on peut à peine le faire participer aux compétitions. Si l'État répare les piscines fermées et que l'athlète a pu s'entraîner tout au long de l'année, la question aurait été différente, croyez-moi. Nous avons des talents et des champions potentiels."
Sans actions de la Fédération générale des sports, les nageurs enchaînent les longueurs dans la mer, la seule façon de préparer les compétitions, avec à peine trois mois d'entrainement. Un défi compliqué si on veut garder un bon niveau comme Ali al-Orfi, un jeune nageur:
«Lors des compétitions locales, on remarque que nous ne sommes pas du tout au même niveau que les nageurs qui s’entraînent à la piscine. Leurs chronos sont différents des nôtres, c'est un gros problème en natation, un gros problème de ne pas avoir une piscine aux normes internationale avec un bassin d'au moins 25 mètres."
La fin de l'été rime quasiment avec la fin des entraînements et ouvre la saison de la débrouillardise pour les nageurs libyens.
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